Mostafa Mohamed refuse de participer à la campagne contre l’homophobie.
L’essentiel
- Mostafa Mohamed ne disputera pas le dernier match du FC Nantes, refusant de participer à l’opération annuelle contre l’homophobie en Ligue 1.
- L’attaquant invoque le respect de ses croyances personnelles et une fidélité à ses valeurs profondes, tout en appelant au respect mutuel.
- Le FC Nantes n’a pas encore réagi officiellement, mais la presse française évoque une amende à l’encontre du joueur.
Pour la deuxième année consécutive, Mostafa Mohamed a choisi de ne pas participer au dernier match de Ligue 1 avec le FC Nantes, prévu ce samedi. En cause : son refus de porter le brassard arc-en-ciel utilisé pour promouvoir la lutte contre l’homophobie, dans le cadre de la campagne annuelle organisée par la Ligue de football professionnel.
L’international égyptien de 27 ans a publié un long message sur ses réseaux sociaux pour expliquer sa décision :
« Je ne me sens pas à l’aise de parler en public, mais aujourd’hui, je ressens le besoin de clarifier ma position, sans chercher à lancer de débat. […] Chacun porte en lui son histoire, sa culture et sa sensibilité. Coexister, c’est aussi accepter que la diversité s’exprime de manière différente selon les individus. »
Mostafa Mohamed insiste sur le fait qu’il ne rejette pas les autres. En outre, il souhaite rester aligné avec ses croyances personnelles :
« Je crois au respect mutuel : le respect que nous devons aux autres, mais aussi celui que nous nous devons à nous-mêmes et à nos convictions. »
Le choix controversé de Mostafa Mohamed
Il adopte une posture similaire à celle de l’an dernier, ce qui suscite à nouveau des réactions partagées. D’une part, certains saluent sa prise de position, la qualifiant de sincère et non-violente. D’autre part, d’autres dénoncent son manque d’engagement pour une cause qu’ils considèrent comme universelle dans le sport.
Le FC Nantes ne s’est pas encore exprimé publiquement sur cette absence. Cependant, plusieurs médias français avancent que le joueur pourrait être sanctionné financièrement. De son côté, la LFP poursuit sa campagne pour la cinquième année consécutive, avec la volonté affichée de rendre le football plus inclusif et de lutter contre les discriminations.
