Après un quatrième Clásico remporté face au Real Madrid, Gonzalo Miró a révélé son MVP.
L’essentiel
- En s’imposant 4-3 face au Real Madrid, le Barça de Flick signe sa quatrième victoire consécutive face à son rival et file vers le titre en Liga.
- Les performances de Lamine Yamal, Raphinha et Pedri impressionnent, mais c’est bien Hansi Flick qui concentre les éloges médiatiques.
- Pour les analystes de la Cadena COPE, le coach allemand est « l’homme de l’année » pour avoir transformé le jeu blaugrana sans révolutionner l’effectif.
C’est sans doute le match qui a scellé le sort de LaLiga. En s’imposant 4 à 3 face au Real Madrid dans un Clásico plein de rebondissement, le FC Barcelone a pris une sérieuse option sur la course au titre. Mais au-delà de cette victoire au parfum de revanche, c’est un constat plus global qui s’impose. En effet, le Barça d’Hansi Flick domine Madrid pour la quatrième fois cette saison, après les triomphes en Supercoupe et en Coupe.
Carlo Ancelotti et ses hommes n’ont jamais trouvé la solution face à une équipe barcelonaise qui, sans chambouler son effectif, a radicalement changé de visage. Une mue incarnée par l’Allemand Hansi Flick, qui a su faire de ses jeunes talents une machine à jouer – et à gagner.
Flick, le véritable MVP du Barça selon la presse espagnole et Gonzalo Miró
Si Lamine Yamal (16 buts, 24 passes), Raphinha (34 buts, 25 passes) ou encore Pedri – véritable métronome du milieu – brillent de mille feux, ce n’est pas à eux que la presse espagnole décerne les plus grands honneurs. Sur les ondes de la Cadena COPE, le ton est unanime : Flick est l’homme de la saison.
« Futbolísticamente hablando, Flick es el hombre del año », affirme Gonzalo Miró.
« Il a redonné une identité au Barça. C’est l’équipe la plus agréable à regarder, et c’est grâce à lui ».
Même son de cloche chez Santi Cañizares, ex-gardien du Real :
« Il a pris une équipe en crise, implanté une philosophie claire que les joueurs ont adoptée à la perfection. Il a sublimé les individualités. C’est le meilleur entraîneur de la Liga cette saison. »
Et surtout, le contraste avec le Real Madrid est flagrant, comme le rappelle Cañizares :
« On ne peut pas prétendre être compétitif en défendant aussi mal. Ce Barça a été supérieur dans tous les domaines. »
Une telle unanimité dans la presse espagnole – y compris du côté des médias souvent proches du Real – souligne l’impact profond qu’a eu Hansi Flick sur cette équipe catalane malgré la désillusion en Ligue des Champions.
