Mercato : l’UEFA va sévir encore plus avec son fair play financier

L’UEFA souhaite encore durcir les contraintes imposées aux clubs sur leurs finances, avec la mise en place de nouvelles mesures.

Le fair-play financier mis en place par Michel Platini (alors président de l’UEFA) il y a sept ans est jugé comme un frein au développement de certains clubs, à commencer par le PSG qui sans lui, pourrait dépenser l’argent du Qatar sans compter. Avec lui, il doit faire attention à équilibrer ses dépenses avec des recettes générées uniquement par son activité économique. Ce qui lui vaut d’être actuellement dans le viseur de l’instance européenne suite aux 400 millions d’euros déboursés sur Neymar et Kylian Mbappé l’été dernier.

L’UEFA veut imposer 5 nouvelles mesures

Si les Parisiens aimeraient pouvoir contourner ces contraintes, le fair-play financier a toutefois du bon puisqu’il a permis de réduire les pertes des clubs européens de 1,7 milliard d’euros en 2011 à 269 millions d’euros aujourd’hui ! Et l’UEFA souhaite désormais aller plus loin dans la contrainte, en ajoutant cinq règles dévoilées ce vendredi par L’Equipe, qui devront être validées mercredi prochain par le conseil stratégique de l’instance puis le 24 mai par le comité exécutif.

La première : si un club dépasse les 100 millions d’euros de déficit sur un même mercato (différence entre achats et ventes, comme ce fut le cas du PSG l’été dernier), l’UEFA pourra exiger des garanties immédiates et le contraindre à vendre un joueur lors de la session suivante. La deuxième, qui vise plus Manchester City cette fois-ci (son propriétaire possède plusieurs autres clubs) : un contrôle plus serré sur les transferts entre clubs possédant un actionnaire commun, afin d’éviter la surfacturation notamment. L’UEFA pourra s’autoriser à décoter le montant d’un transfert.

La troisième : l’obligation pour les clubs engagés sur la scène européenne de publier leurs comptes chaque année. Pas de problème pour les équipes de Ligue 1 qui sont déjà obligées de le faire auprès de la DNCG. La quatrième : indiquer clairement les commissions versées aux agents sur les documents comptables. La cinquième : une surveillance accrue de l’endettement des clubs qui ne devra pas dépasser un certain ratio de leurs recettes.

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