Mercato / PSG : Rabiot joue un jeu dangereux avec le Barça

Annoncé proche du Barça, le milieu de terrain du PSG Adrien Rabiot en demande peut-être un peu trop au club catalan.

« Je ne sais rien et je n’en pense rien. Mais quand un joueur ne dit pas oui au PSG, peut-être que c’est la même chose qu’un non », a lâché Thomas Tuchel au micro de beIN Sports après la victoire face à Toulouse (1-0) samedi dernier. « Après, il faudrait poser la question à Adrien. Tout le monde attend une décision. Ça sera la sienne. Mais ça fait longtemps… On peut encore attendre, mais en même temps, c’est nécessaire de savoir », a ajouté l’entraîneur du Paris Saint-Germain au sujet de l’avenir d’Adrien Rabiot.

Tandis que l’intéressé se montre très discret dans les médias, les supporters eux aussi commencent à en avoir marre de ce feuilleton interminable, comme le prouvent les sifflets qui l’accompagnent désormais au Parc des Princes. A sept mois du terme de son contrat, il apparaît de plus en plus probable qu’il ne renouvellera pas son bail. Partira-t-il libre en juillet prochain, ou la porte va-t-elle s’ouvrir dès janvier ?

Les négociations patinent entre Rabiot et le Barça

L’ancien directeur sportif parisien Patrick Kluivert s’est exprimé sur le sujet. Un transfert dès janvier ? « C’est possible. Peut-être qu’il veut partir maintenant parce qu’il ne joue pas les minutes qu’il aimerait. Mais il est également vrai que les autres équipes ne peuvent pas lui garantir du temps de jeu », a-t-il répondu à Mundo Deportivo. Le PSG le laissera-t-il partir au Barça ? « Je ne pense pas que le PSG ait beaucoup de difficultés, mais il y a beaucoup de clubs qui le suivent », a-t-il ajouté.

Ce samedi, le journal catalan confirme qu’Adrien Rabiot a fait du FC Barcelone sa priorité. Mais il précise que les dirigeants blaugrana n’auraient pas encore trouvé d’accord avec sa mère et agent, Véronique Rabiot. Les négociations seraient compliquées en raison de ses exigences financières et sportives. Des garanties sur son temps de jeu et son poste seraient notamment réclamées par le clan Rabiot.

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