Mercato / PSG : le message fort de Nasser sur le fair-play financier

Le président du PSG Nasser Al-Khelaifi ne comprendrait pas d’être sanctionné par l’UEFA via son fair-play financier.

Le PSG sera bientôt fixé. Après avoir ouvert son enquête en septembre dernier suite aux recrutements très onéreux de Neymar et Kylian Mbappé (400 millions d’euros à eux deux), l’UEFA rendra le mois prochain ses conclusions sur les finances parisiennes. Interrogé sur le sujet du fair-play financier, le président Nasser Al-Khelaifi affirme que le club n’a rien à se reprocher et qu’une sanction serait injuste.

Une sanction serait scandaleuse pour Al-Khelaifi

« Premièrement, on a toujours suivi les règles. C’est vrai que l’UEFA est très dure dans les discussions et parfois même injuste. Pour moi, honnêtement, ce serait surprenant, anormal et scandaleux d’être sanctionné. On n’a rien fait de mal », a-t-il plaidé dans les colonnes de L’Equipe. « Les gens savent d’où vient notre argent, nous n’avons pas de dettes, nous avons des garanties. D’autres clubs dans d’autres Championnats étrangers ont des dettes. Si vous allez en Espagne par exemple, il y a beaucoup de clubs endettés », a-t-il pointé du doigt.

Une réponse aux attaques répétées du président de la Ligue espagnole Javier Tebas qui ferait donc mieux de balayer devant sa porte. « Si des gens veulent arrêter notre projet parce qu’on les effraie, c’est différent. Je sais que l’UEFA est honnête, je pense qu’elle le sera avec nous », a présumé Nasser Al-Khelaifi. « Les grands clubs peuvent investir, ils en ont les moyens, ils n’ont qu’à en faire autant. Tout en restant à l’équilibre comme demandé par l’UEFA », a-t-il poursuivi.

« Il faut nous laisser tranquilles »

« Personne ne les empêche de le faire. Pourquoi le PSG ne pourrait pas ? Il y a des clubs qui n’ont pas d’argent, dont on ne sait pas d’où il vient. Nous, on a tout, on paye nos impôts et nos taxes. Et le PSG a permis l’arrivée de nouveaux investisseurs en Ligue 1. On est à l’équilibre, que veulent-ils de nous ? Il faut nous laisser tranquilles », a conclu le président parisien.

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