Mercato / Nantes : un gros doute entoure Ranieri

Claudio Ranieri aurait pu écarter la rumeur d’un revers de la main. Mais l’entraîneur nantais ne l’a pas fait…

« C’est intéressant, mais ça ne dépend pas que de moi. Il faudrait en parler avec mon président », avait lâché Claudio Ranieri la semaine passée, alors que son nom a été cité parmi les principaux entraîneurs visés pour reprendre le flambeau de la sélection italienne. Après le mélodrame lié au départ inattendu de Sergio Conceiçao l’été dernier, le président nantais Waldemar Kita espère ne pas revivre la même mésaventure.

Ranieri ne ferme pas la porte à la sélection italienne

« Un départ ? Franchement, ça ne m’a pas traversé l’esprit. Je pense que Claudio se plaît ici, qu’il est bien installé, qu’il apprécie notre contact. Maintenant, je sais que tout peut arriver ! Je n’aimerais pas qu’il se passe la même chose qu’avec Sergio… Je lui dirais alors qu’il a un contrat et qu’il doit l’honorer », a-t-il réagi dans les colonnes de Ouest-France. De son côté, l’Italien ne ferme toujours pas la porte. Par politesse ou par réel intérêt pour le poste ?

« C’est intéressant, mais ça ne dépend pas que de moi. Il faudrait en parler avec mon président. Être appelé par la Fédération italienne de football serait un véritable honneur, mais actuellement j’ai un contrat avec Nantes », a-t-il rappelé au micro de la Rai. « Je ne peux pas accepter une offre les yeux fermés. Si mon président devait me libérer, il faudrait que je discute avec la Fédération. Il y a eu une apocalypse et pour que l’Italie renaisse de ses cendres, il faut du changement et une volonté commune de travailler ensemble », a-t-il ajouté. S’il tempère les ardeurs autour de sa personne, Claudio Ranieri n’est visiblement pas insensible à l’idée de prendre le poste.

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