Mercato : Bordeaux s’expose à de lourdes sanctions

Il en coûtera 25 000 euros par match à Bordeaux si jamais Ricardo a le malheur de se lever du banc… Normal ou ridicule ?

Faute d’accord avec Thierry Henry, les Girondins ont choisi de nommer Ricardo au poste d’entraîneur. Ou plus précisément, au poste de manager général car malgré ses 278 matchs sur des bancs de Ligue 1, le Brésilien n’a pas le droit (selon les règlements en vigueur) d’occuper ce titre car il ne possède pas le diplôme requis. Président de l’UNECATEF (syndicat des entraîneurs), Raymond Domenech a tenu à mettre Bordeaux en garde.

Domenech met Bordeaux en garde

« Le syndicat UNECATEF n’accepte pas qu’un entraîneur non diplômé exerce en France. S’il vient en tant que manager, Ricardo aura le droit de s’asseoir sur le banc en tant que dirigeant. Mais il n’aura pas le droit de se lever, d’avoir le moindre contact avec les arbitres », a-t-il prévenu dans les colonnes du journal Sud Ouest. « Il ne pourra pas tenir les conférences de presse réglementaires avant et après les matchs, mais il pourra s’exprimer de temps en temps dans son rôle de manager », a ajouté l’ancien sélectionneur des Bleus. En cas de non-respect de ces préconisations, les Girondins s’exposent à une amende de 25 000 euros par match.

Martin préfère ironiser

Une règle totalement absurde pour le président Marine et Blanc, Stéphane Martin qui préfère ironiser. « On a pris acte que Ricardo n’était pas assez expérimenté pour avoir une fonction de coach principal, donc il est manager général. Quand il gagnera un peu en expérience, on verra à ce qu’il ait une équivalence de diplôme. On prend quelqu’un de novice, on en tiendra compte dans notre gestion, il n’y a aucun problème », a-t-il raillé en conférence de presse. « On respectera scrupuleusement le règlement. On lui trouvera une place assise sur le banc, avec un café et un sandwich si besoin », a-t-il poursuivi. Officiellement, Eric Bedouet demeure donc l’entraîneur de Bordeaux.