Espagne : Guardiola risque de se brûler les ailes

Aux yeux de Pep Guardiola, les joueurs du FC Barcelone n’auraient pas dû disputer la rencontre face à Las Palmas dimanche (3-0).

Le manager de Manchester City a fait savoir que le déroulement du référendum pour l’indépendance de la Catalogne aurait dû inciter les Blaugrana à faire une croix sur le duel de Liga. « Je n’aurais pas joué le match Barça-Las Palmas. Si cela avait été le cas, pas à huis clos. Il aurait fallu le faire sous les yeux du public avec toutes les conséquences », a-t-il lâché.

Le coach des Citizens a ajouté que les affrontements qui ont eu lieu entre les indépendantistes et la police espagnole étaient dramatiques. « Les images ne mentent pas. Il y avait des gens qui voulaient voter et qui ont été attaqués avec violence. Il y a plus de 700 blessés. Les gens qui allaient voter ne voulaient pas voler une banque. L’Espagne essaiera de cacher la réalité. »

Guardiola aime l’Espagne, mais…

« Mais le reste des médias du monde le montrera. Les images sont claires et tout le monde sait ce qui s’est passé. » Pep Guardiola a tenu à faire savoir que « l’Espagne est un pays incroyable avec sa littérature, ses villes, son sport… ». Mais à ses yeux, il faut « comprendre qu’il y a une population qui veut décider de son avenir ».

Rappelons que l’ancien technicien du Bayern Munich et du FC Barcelone désire gérer un jour la Roja espagnole (En savoir plus). En s’opposant de la sorte au gouvernement du pays, il y a fort à parier qu’il a grillé quelques cartouches. Certains dirigeants de la Fédé ibérique pourraient faire une croix sur la possibilité de le nommer un jour. Pour l’heure, c’est Julen Lopetegui qui est aux commandes de la Roja.