Mercato / PSG : la vraie menace ne venait pas de l’UEFA

Plus que l’UEFA, la menace pour le PSG provenait surtout de ses concurrents européens qui espéraient le voir sanctionné.

Après de longs mois d’incertitude, le PSG a finalement échappé à toute sanction cette saison de la part de l’UEFA et son Fair-play financier. Une décision qui fait enrager le président de la Ligue espagnole Javier Tebas mais n’étonne pas l’avocat spécialiste du droit du sport, Thierry Granturco.

Certains clubs ont mis la pression

« L’inquiétude est surtout venue de la pression politique qui est intervenue après. Vu de Paris, on avait de grandes craintes sur l’influence que pouvaient avoir les clubs notamment espagnols et allemands. On ne se rend pas compte que finalement, l’UEFA n’a pas cédé à la pression politique. Mais cette décision signifie aussi la mort du fair-play financier dans sa forme initiale », a-t-il jugé dans les colonnes du journal Le Parisien, avant d’évoquer la question des fameux contrats de sponsoring signés avec des sociétés qatariennes.

L’UEFA ne peut empêcher le PSG de signer des contrats avec le Qatar

Un état non-européen a le droit de « générer des contrats de sponsoring directement ou indirectement », a-t-il considéré. « Ce ne serait pas le cas si l’État en question était un État européen. Ce serait alors considéré comme une aide d’État. Mais là, il ne s’agit pas de nations européennes. On ne peut pas utiliser la réglementation européenne pour empêcher un état non européen d’intervenir directement ou indirectement au capital d’une société commerciale. Ils sont passés à travers les mailles du filet de cette façon », a expliqué Thierry Granturco.

Cela n’a toutefois pas empêché l’UEFA de dévaluer ces dits contrats, comme elle l’avait d’ailleurs déjà fait en 2014, ce qui avait cette fois-ci débouché sur des sanctions, financières notamment, pour le Paris Saint-Germain.

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