Éliminé en demi-finale de la Ligue des champions, Mikel Merino a reconnu la performance exceptionnelle de Donnarumma et le chemin parcouru par les Gunners dans la compétition.
L’essentiel
- Arsenal a été éliminé par le PSG en demi-finale de la Ligue des champions après un match serré.
- Mikel Merino a souligné le rôle déterminant de Gianluigi Donnarumma, auteur de plusieurs arrêts décisifs.
- Malgré la déception, le milieu espagnol se dit fier du parcours européen des Gunners cette saison.
Le rêve d’une finale européenne s’est envolé pour Arsenal. Battus par le Paris Saint-Germain dans une demi-finale tendue, les Gunners quittent la Ligue des champions la tête haute. En zone mixte, Mikel Merino, titularisé au milieu de terrain, a encensé le facteur qui a fait toute la différence de cette rencontre : Gianluigi Donnarumma.
Le gardien italien a réalisé plusieurs parades spectaculaires pour maintenir les Parisiens à flot, notamment sur des tentatives de Bukayo Saka et de l’ancien de la Real Sociedad lui-même. Une prestation XXL saluée par Merino, qui n’a pas caché sa frustration… mais aussi sa fierté.
« Donnarumma a montré pourquoi il fait partie de l’élite. Il a fait des arrêts incroyables qui les ont gardés en vie dans le match », a lâché Merino.
Pour lui, les occasions étaient là, notamment en première mi-temps :
« Notre intention était de commencer fort et créer des situations dangereuses. On l’a fait, mais il était là à chaque fois. »
Mikel Merino a également tenu à souligner la progression de son équipe
« On est fiers de notre parcours en Champions. Ce groupe avait peu d’expérience à ce niveau et pourtant, on a montré qu’on pouvait rivaliser avec les meilleurs. »
Dans l’émotion de l’après-match, il n’avait pas encore retrouvé ses coéquipiers en vestiaire à cause du contrôle antidopage, mais il imaginait « une atmosphère forcément douloureuse ».
Dans ce choc de haut niveau, tout s’est joué sur des détails.
« La Champions, c’est souvent ça : des décisions, des erreurs ou des exploits au bon moment. Et eux ont été très solides dans ces moments-là », a reconnu Merino, fair-play.
Arsenal sort par la petite porte, mais avec les honneurs. Et s’il fallait une preuve de la marche encore à franchir pour viser les sommets européens, Donnarumma l’a incarnée, gant après gant.